Mon activité professionnelle m’amène à avoir des semaines qui ne se ressemblent pas les unes avec les autres, des horaires qui changent, etc. Je travaille parfois le soir, le week-end, en fonction des contrats et des disponibilités des apprenants. Aussi, pour avancer dans mon acquisition de l’espagnol et du russe ce n’est pas toujours évident.

Nous avons tous un emploi du temps compliqué

Cependant, il ne faut pas que cela devienne une excuse pour ne rien faire, ou une source de procrastination « justifiée » pour mieux s’en accommoder.

En réalité, tout le monde a un planning difficile à gérer et des journées trop courtes : que ce soit lié au travail, aux trajets, aux enfants, aux activités associatives, sans oublier de se réserver des moments de détente, nous courons tous après le temps.

Et pourtant, si l’on veut apprendre une langue pour être capable de tenir une conversation digne de ce nom, il n’y a pas de mystère, il faut s’y mettre… et ne pas lâcher, car cela va demander du temps et du travail.

Comment optimiser son apprentissage quotidien

Comme vous le savez, je suis adepte des « 15 minutes par jour », méthode particulièrement efficace pour apprendre une langue quand on n’a pas des journées entières à y consacrer. Cela permet d’avancer relativement vite et de constater des progrès semaine après semaine. Mais pour que cela fonctionne, encore faut-il être régulier et par conséquent trouver le bon moment dans sa journée.

Mais quand on a un emploi du temps fluctuant, pas facile de définir un créneau fixe. C’est pourtant indispensable pour ne pas rater trop de jours… Ma solution personnelle est de le placer le matin, avant d’attaquer ma journée. Ainsi, peu importe que je parte tôt ou tard, je m’organise en fonction, et ce qui arrive dans les heures qui suivent n’a pas d’influence. Sans compter qu’en général vous n’êtes pas dérangé tôt le matin, donc vous pouvez être d’autant plus concentré et efficace. Mais chacun a son rythme et son moment optimal, à vous de trouver le vôtre.

Ne pas culpabiliser

Ne pas culpabiliserMême si ce rendez-vous quotidien est situé à l’heure idéale pour moi, il arrive que je ne parvienne pas à l’assurer. Lorsque cela se produit, j’essaie tout de même de pratiquer un peu, même juste cinq minutes, à un moment ou un autre de ma journée, pour éviter de ne rien faire du tout. Les outils nomades deviennent alors mes meilleurs alliés : une petite série d’exercices en ligne, une courte vidéo, quelques lignes d’un article : tout est bon à prendre dans ces cas-là, quand bien entendu un point de grammaire ou une conversation ne sont absolument pas adaptés.

L’important est de garder à l’esprit que nous avons tous des moments, même des périodes, où nous sommes moins performants, moins motivés, et il ne faut pas s’en rendre malade. Même si maîtriser votre nouvelle langue est nécessaire pour vous, cela ne vous avancera à rien de vous culpabiliser parce que cela fait des jours (voire des semaines) que vous n’avez rien travaillé. Tout ce que vous entreprendrez, aussi minime soit-il, vous aidera à avancer et à vous accrocher en attendant la prochaine période faste. Prenez le temps de vous reconcentrer et de laisser passer ce moment difficile et vous reprendrez où vous en étiez. Tout ne sera pas perdu, rassurez-vous, vos connaissances acquises reviendront vite. Encore faut-il accepter que votre apprentissage prenne alors plus de temps. C’est ce que je fais, je sais qu’à certaines périodes de l’année j’ai plus de temps et que par conséquent je m’y remets plus sérieusement, en général en dépassant largement le quart d’heure d’apprentissage, donc je ne me stresse pas à cause de semaines improductives. J’avance sereinement de cette façon.

Dites-moi dans les commentaires comment vous vous assurez de vous tenir à votre programme d’apprentissage.

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